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La taxe carbone aux frontières serait plus juste et plus efficiente

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Résumé

 

D’après une étude publiée par l’ADEME en janvier 2020, une taxe carbone aux frontières serait plus juste et plus efficiente que l’actuelle contribution climat-énergie (taxe carbone) sur les produits énergétiques.

Rappelons que la taxe carbone, combinée à une augmentation du prix du pétrole, avait été l’élément déclencheur de la crise des Gilets Jaunes.

 

Contenu

 

L’ADEME a publié en janvier 2020 une étude concluant qu’une taxe carbone aux frontières serait plus efficace et plus équitable que la taxe carbone actuelle.

 

Ceci est vrai à la condition que les produits de la taxe carbone aux frontières soit distribuée aux ménages en fonction de leur revenus. L’efficacité de la taxe aux frontières serait optimale dans la mesure où une taxe appliquée aux biens de consommation et l’alimentation permettrait davantage de modifier les comportements qu’une taxe appliquée aux combustibles servant au chauffage ou aux déplacements.

En effet, l’objectif de la taxe carbone, quelque soit sa forme, est de réduire les émissions de CO2.

 

Environ la moitié de l’empreinte carbone est due aux émissions importées. Pour chaque ménage français, l’empreinte carbone est représentée pour moitié par les achats de consommation, d’alimentation et de services, contre environ 8% par les consommations liées au transport et au logement. La taxe carbone aux frontières aurait donc une couverture plus large que la contribution climat-énergie et serait mieux ciblée.

 

L’étude fait l’hypothèse d’une taxe à 25 €/tonne et d’une redistribution totale aux ménages avec une dégressivité pour les ménages le plus aisés (et donc favorable aux ménages les plus modestes).